le prophète Mohammed (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) enfant est envoyé dans le désert pour être élevé par Halima
Histoire de la dernière révélation !
Le contenu qui suit n’est proposé qu’à titre purement indicatif et n’engage que son auteur. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre mosquée locale.
Nous nous plaçons sous la protection d’Allah (Exalté soit-Il) pour la réussite de nos œuvres et demandons Son Pardon pour les erreurs émanant de nos âmes.
Fraternellement vôtre… Bilal Muezzin !
Résumé :
Comme il était de coutume chez les notables Mecquois de l’époque, le prophète Mohammed (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) enfant est confié à une bédouine prénommée Halima bint Abi Dhuaybqui. À la différence des autres femmes de sa tribu recherchant la manne issue de la compensation en dons ou en cadeaux allouée pour l’allaitement d’un riche héritier, Halima accepta la garde de l’orphelin, dont personne ne voulait, par charité. Son mari et elle ayant été déjà largement éprouvés par une difficile année dans le désert et la naissance de leur propre enfant, lui-même affamé. Contre toute attente, la situation s’améliore promptement pour le couple dès que le fils d’Amina est recueilli, leur faisant considérer la probable bénédiction du petit Mohammed (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) …
HISTOIRE :
Mohammed chez Banî Saad
Les arabes sédentaires avaient coutume de chercher des nourrices pour leurs enfants pour éviter à ceux-ci les maladies de la métropole, les doter d’une forte constitution, développer leurs muscles et leur permettre de comprendre l’arabe dès le bas âge.
Ainsi, Abdoul-Mouttalib chercha une nourrice pour le prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) et lui choisit une femme appartenant à Banî Saad ibn Bakr, à savoir Halima fille d’Abi Thouwayb dont le mari était Al-Hârith ibn Abdil-Ozza connu par Abou Kabcha et appartenant à la même tribu.
Les frères de lait du prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) furent: Abdoullah ibn AlHârith, Anîsa bint Al-Hârith et Houthâfah ou Jouthâmah bint Al-Hârith plus connue sous le nom de Ach-Chayma’. Halima fut la nourrice du prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) et d’Abi Soufyan ibn Al-Hârith ibn Abdil-Mouttalib cousin du Messager d’Allah (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui).
Son oncle Hamza ibn Abdil-Mouttalib était aussi en allaitement chez Banî Saad ibn Bakr. Sa nourrice allaita le prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) un seul jour alors que celui-ci était chez Halima. C’est pourquoi Hamza et le prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) sont aussi frères de lait dans deux sens: du côté de Thouwavba et de celui de Halima As-Saadiyya. Cette dernière découvrit de la Baraka (bénédiction) du prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui), de quoi la mener à l’étonnement et à la stupéfaction. Elle raconta tout cela en détail:
Selon ibn Ishâq, Halima racontait qu’un jour elle sortit de sa bourgade avec son mari et un enfant en allaitement; en compagnie aussi de femmes appartenant à Banî Saad ibn Bakr, à la recherche de nourrissons.
C’était, dit-elle,une année dure. Il ne nous restait rien. Je sortis sur mon ânesse blanche. Nous avions aussi avec nous une chèvre qui, par Allah, ne donnait presque pas de lait. Nous n’avions pas dormi la veille à cause des cris de faim de l’enfant que nous avions avec nous; ce qu’il y avait dans mes seins ne lui suffisait pas, encore moins le lait de la chèvre. Toutefois, on espérait recevoir de la pluie et de la consolation. Je sortis donc sur mon ânesse qui était si faible et si maigre que les autres ânes la laissèrent derrière.
Arrivées à la Mecque, nous nous mîmes à chercher des nourrissons, mais aucune de nous n’accepta de prendre le Messager d’Allah (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) dans la mesure où il était orphelin. En effet, nous nous attendions à des actes de bienfaisance de la part des pères. Un orphelin? Nous disions-nous. Que peuvent bien faire sa mère et son grand-père? Voilà sur quelle base nous le détestions. Chacune des femmes qui m’accompagnaient avait trouvé un nourrisson sauf moi. Au moment de repartir, je dis à mon mari: «Par Allah je déteste rentrer avec mes compagnes les mains vides. Par Allah il me faut retourner prendre cet orphelin».
Il répondit: «Comme tu veux. Il se peut qu’Allah nous le bénisse».
Ainsi, je partis prendre l’orphelin, faute de mieux et retournai à mes bagages. Je ne l’eus pas plutôt mis dans ma chambre que mes deux seins se gonflèrent de lait. Alors il assouvit sa soif et se mit à dormir, ce que son frère fit aussi après s’être rassasié, lui qui, auparavant, nous empêchait de dormir. Mon mari se leva et se rendit auprès de la chèvre qu’il trouva avec beaucoup de lait dont il saisit pour traire de quoi nous permettre de boire à notre aise. Cette nuit-là, nous dormîmes bien.
Au matin mon mari dit: «Tu sais, Halima, par Allah tu as pris quelqu’un de béni».
«Je l’espère», répondis-je.
Ensuite nous sortîmes. Je montai alors sur mon ânesse, l’orphelin avec moi. Celle-ci était si active qu’elle dépassait tous les autres ânes. Etonnées mes compagnes dirent: «fille d’Abi Thouwayb, malheur à toi, doucement! N’est-ce pas là l’ânesse que tu avais en venant? » Je leur répondis: «Si, c’est la même». Alors elles reprirent. Par Allah, il y a donc quelque chose en elle.
Nous arrivâmes chez nous, chez Banî Saad la plus infertile des terres que j’eusse jamais connue. Nous constatâmes cependant que nos brebis avaient beaucoup de lait alors qu’auparavant elles ne donnaient aucune goutte de lait. Aussi les sédentaires de notre peuple disaient-ils à leurs berges: «Allez faire paître les moutons là où fait paître le berger de la fille d’Abi Thouwayb». Leurs moutons étaient affamés et ne donnaient aucune goutte de lait alors que les miens étaient gras, producteurs de lait.
Ainsi, Allah continua d’accroître nos faveurs et nos biens jusqu’au moment où Mohammad fut sevré à deux ans. L’enfant ne grandit pas de la même manière que les autres garçons, car, lorsqu’il atteignit ses deux ans, il était déjà assez solide. Alors, je le rendis à sa mère, bien disposée à le garder, du fait de la Baraka (bénédiction) qu’il nous apportait. Je dis à sa mère: «Si tu laissais ton fils avec moi jusqu’à ce qu’il devienne plus solide, cela le préserverait des épidémies de la Mecque». Celle-ci, aussitôt, nous autorisa à le ramener. Ainsi le prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) resta chez Banî Saad jusqu’à l’âge de 4 ou 5 ans, âge auquel eut lieu la fente de sa poitrine.
Macha allah
Assalam wa3laykom
Merci beaucoup , c’est tellement intéressant !!!
Machallah 💓
MachaAllah,
Je suis toujours étonné en lisant ces beaux récit, mon amour pour le Prophète (PSL) grandit, j’aime aussi ceux qui lui ont fait du bien .cela fait grandir ma foi.
Loange a Allah de nous avoir donné Mohammed PSL et le saint Coran
Manchallah
Salam aleykoum wa rahmatullah wa barakatuh (السٌَلامُ عَلَيْكُمْ وَ رَحْمَةُ اللهِ وَ بَرَكاتُهْ) : Que la paix, la Miséricorde et la bénédiction d’Allah soit sur vous. Barak’Allah oufik pour votre retour l’équipe fait son possible pour être à la hauteur de la plus belle des religions.
Bonjour à tous , pardon mais je ne comprends pas ,
Le prophète Mohamed sala llah wa alayhi wa salam, a rependu l’existence d’Allah le seul et l’unique, durant sa vie alors comment est ce possible que la nourrice et son mari en parle déjà dans ce récit lorsque le prophète sala llah wa alayhi wa salam est encore a peine un bébé ?
en pensant que c’est un enfant béni par Allah .
????
Je viens de me convertir récemment, d’où ma question .
Mash’allah j’adore Qu’Allah nous donne une très bonne compréhension