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EPISODE 7

Le mariage avec Khadija

Histoire de la dernière révélation !

Le contenu qui suit n’est proposé qu’à titre purement indicatif et n’engage que son auteur. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre mosquée locale.

Nous nous plaçons sous la protection d’Allah (Exalté soit-Il) pour la réussite de nos œuvres et demandons Son Pardon pour les erreurs émanant de nos âmes.

Fraternellement vôtre… Bilal Muezzin !

Résumé :

Consécutivement à deux années de sécheresse, les affaires Mecquoises sont au plus mal. Poussée par la nécessité d’assurer la prospérité de son activité, Khadija envoie le jeune Mohammed en son nom pour commercer avec les contrées alentours. Elle lui adjoint pour l’occasion les services de Maysara, un autre de ses employés qui, l’opération commerciale plus fructueuse que prévue, ne tarit pas d’éloges concernant les qualités morales de son acolyte une fois de retour. Séduite par la vertu du futur Prophète de l’islam (paix et prière d’Allah sur lui), Khadija délègue à une personne le soin de proposer mariage à celui-ci qui accepte. Ils auront ensemble quatre filles et deux garçons : Al-Qassim, Zaynab, Ruqayya, Um Koulthoum, Fatima et Abdullah…

HISTOIRE :

Un Voyage d’affaires

La situation devenait très difficile à La Mecque. Les affaires marchaient mal après deux ans de sécheresse. Il était donc important pour les commerçants mecquois de se concentrer sur leurs voyages traditionnels vers la Syrie et le Yémen. Une année, comme les préparatifs de l’expédition de Syrie étaient en cours, Abu Tâlib proposa à son neveu d’y participer en tant qu’agent de Khadîja.

Au fond de lui, Abu Tâlib n’avait sans doute pas envie que son neveu parte en Syrie car il craignait pour sa sécurité. Mais la situation se dégradait et un tel voyage était porteur d’espoirs pour la famille. Abu Tâlib avait appris que Khadîja avait l’intention d’envoyer quelqu’un commercer pour elle en échange de deux chameaux. Il pensait que s’il le lui proposait, elle serait heureuse d’envoyer Muhammad pour le double de cette commission. Muhammad (saws), quant à lui, était opposé à cette démarche. Néanmoins, il reçut bientôt la nouvelle qu’elle souhaitait qu’il la représente dans son expédition commerciale.

Certains récits suggèrent que c’était Khadîja qui l’avait proposé d’abord à Abu Tâlib. Elle savait que celui-ci était réticent à voir son neveu s’éloigner de La Mecque, mais elle tenait à envoyer un homme sur qui elle pouvait compter. Abu Tâlib céda à son insistance lorsque Khadîja accepta de payer à Muhammad le double de la commission habituelle ; elle enverrait avec lui son serviteur Maysara.

Le voyage fut un succès. Muhammad  parvint à vendre avec profit toutes les marchandises emportées en Syrie et ramena des marchandises syriennes pour les vendre à La Mecque. Là encore, il en tira des bénéfices importants pour Khadîja. Un récit avance qu’elle obtint le double des bénéfices espérés. Sa reconnaissance envers Muhammad fut telle qu’elle doubla sa commission.

Maysara fit à sa maîtresse un compte-rendu détaillé du voyage. Il ne tarissait pas d’éloges envers Muhammad, en qui il avait trouvé un compagnon charmant – un homme honnête, bon et sincère, qui ne réclamait rien aux autres mais était toujours prêt à les aider, sans même attendre qu’on le lui demande.

Khadîja, étant une riche veuve, recevait de nombreuses demandes en mariage. Elle se rendait compte toutefois que c’était son argent qui attirait les prétendants et déclinait donc régulièrement ces offres. Cependant, son partenariat commercial avec Muhammad (saws) lui avait permis de reconnaître en lui un homme pour qui l’argent n’était pas la principale priorité. Elle commença à le considérer sous un jour différent.

Khadîja était une femme très intelligente et d’une lignée noble. Elle possédait une forte personnalité et aimait n’agir en toute chose qu’après avoir considéré tous les aspects de la question. Il semble qu’elle ait consulté un ou deux parents en qui elle avait confiance et qui lui tinrent sur Muhammad des propos très élogieux. L’un d’eux était Waraqa ibn Nawfal, un vieil oncle, qui pressentait que Muhammad était destiné à un avenir très important. Khadîja avait décidé depuis longtemps qu’elle ne choisirait son futur époux que lorsqu’elle serait absolument sûr de son caractère. Sur la base de ses relations d’affaires avec Muhammad, elle se décida à aller plus loin.

Khadîja envoya une amie proche, Nufaysa bint Munya, faire une proposition indirecte à Muhammad . Lorsqu’elle le rencontra, cette dernière lui dit : « Muhammad, qu’est-ce qui t’empêche de te marier ? » Il répondit : « Je n’en ai pas les moyens. » Elle demanda alors : « Et si tu n’avais rien à dépenser ? Que dirais-tu si une femme belle, riche et de haut rang était prête à t’épouser ? L’épouserais-tu ? » Il demanda : « Qui est cette femme ? » Elle répondit : « Khadîja. » Muhammad demanda alors : « Qui pourrait arranger ce mariage pour moi ? » Elle lui dit : « Laisse-m’en le soin. » Sa réponse fut : « Je l’épouserais volontiers. »

Le mariage

Lorsque Khadîja se fut assurée de la réaction de Muhammad (saws), elle lui dit :

« Cousin [elle utilisait ce terme au sens le plus large, n’étant qu’une cousine très éloignée de Muhammad : leurs lignées respectives ne se rejoignaient qu’au cinquième aïeul], je t’admire pour la haute position que tu occupes parmi les tiens, ton honnêteté et tes bonnes manières et parce que tu es un homme de parole. » Elle poursuivit en lui proposant le mariage. Muhammad en fut très heureux et alla prévenir ses oncles, qui furent enchantés d’une telle alliance.

Muhammad se rendit avec ses oncles chez l’oncle de Khadîja, ‘Amr ibn Asad. Abu Tâlib parla pour son neveu : «Mon neveu, Muhammad ibn Abdullâh, est sans égal par sa noblesse de caractère et sa lignée. Certes, il n’est pas riche, mais la richesse est quelque chose d’accidentel. L’argent va et vient et bien des riches deviennent pauvres. Il est certainement promis à un grand avenir. Il demande en mariage ton honorable fille, Khadîja. Il lui donne tant en dot. » Le mariage fut alors conclu pour une dot de vingt jeunes chameaux.

Le mariage fut heureux. La plupart des biographies du Prophète (saws) considèrent qu’il avait alors vingt-cinq ans, et Khadîja quarante. Muhammad (saws) allait vivre avec Khadîja vingt-cinq années heureuses. Ce mariage donnait à Khadîja un homme qu’elle pouvait aimer et respecter en toute confiance. C’était un époux tendre et attentionné, qui veillait sur sa famille avec son sérieux habituel. Elle lui donna quatre filles et deux fils. Quoique la polygamie ait alors été habituelle en Arabie, Muhammad n’épousa pas une seconde femme du vivant de Khadîja.

Ce mariage procura à Muhammad une vie stable, mais l’avantage réel du mariage avec Khadîja n’apparut pleinement que lorsqu’il eut commencé à recevoir des révélations et à être confronté à une opposition incessante à son message. À cette époque, le soutien de Khadîja lui fut des plus précieux. Elle était présente à ses côtés, le rassurant et lui apportant tout le réconfort dont il avait besoin. Aussi grands qu’aient pu être ses problèmes à l’époque où il appelait son peuple à l’islam, il était certain de recevoir, en rentrant chez lui, un accueil réconfortant de la part de sa femme.

Longtemps après la mort de Khadîja et après avoir épousé plusieurs autres femmes, le Prophète (saws) continua de chérir sa mémoire. Khadîja donna d’abord naissance à un garçon qui fut appelé al-Qâsim. Vinrent ensuite quatre filles : Zaynab, Ruqayya, Umm Kulthûm et Fâtima. Abdullâh fut le dernier enfant qu’eut Khadîja. Une seule de ses épouses ultérieures donna un enfant au Prophète (saws) : Marya, l’esclave copte que le souverain d’Egypte lui envoya comme présent et qui donna naissance à un garçon, Ibrahim.

Al Qasim ne vécut que quelques années, tandis que Abdullâh mourut avant d’être sevré. Ibrahim, lui, ne vécut que dix-huit mois. Les quatre filles du Prophète vécurent toutes jusque après le début des révélations coraniques. Toutes embrassèrent l’islam. Les trois premières moururent à Médine, tandis que Fâtima fut la seule fille du Prophète (saws) à lui survivre : elle mourut six mois après lui.

3 commentaires sur “EPISODE 7

  1. Zaoui dit :

    Masha Allah quel homme fut notre très cher et estimé Mohamed Salla Allah hlih wa sallem ainsi que ses épouses et ses enfants qu’Allah soit satisfait d’eux et qu’il nous guide afin de suivre tant bien que mal sa Sunna 🤲🤲 .Qu’Allah soit satisfait de vous pour ces documentations et ce récit sur la vie de sidna Mohamed Salla Allah hlih wa sallem.

  2. Kadé boye dit :

    J’ai adoré vraiment cette épisode ET je vous remercie

  3. R.s dit :

    Wow ma sha الله cette histoire merci beaucoup pour cette histoire l’application est super que الله vous récompense in sha الله

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